Le conseiller municipal du district de Hull-Wright et chef intérimaire d’Action Gatineau, monsieur Steve Moran, fait part de ses inquiétudes et exige de la mairesse Bélisle qu’elle corrige le tir en ce qui concerne les projets d’importance susceptibles d’être reportés par la Ville. M. Moran partage l’incompréhension et la surprise exprimées par plusieurs groupes dans les derniers jours, et dénonce l’improvisation de l’administration Bélisle ainsi que les nombreux changements de cap des derniers mois.
« Je pense que Mme Bélisle a commis une erreur importante cette semaine. Si l’intention était de susciter l’enthousiasme pour encourager des partenaires à se joindre aux montages financiers de certains projets, force est de constater qu’elle a raté la cible. On a plutôt semé le désarroi et laissé une impression d’improvisation » a affirmé M. Moran.
Depuis quelques jours, on sent une vague d’inquiétudes et de désarroi qui prend de l’ampleur au sein de citoyens et d’organismes dans plusieurs domaines d’activités. Plusieurs des projets aujourd’hui remis en question avait précisément été identifiés comme des priorités au fil des derniers mois. C’est un revirement de situation inattendu et inexplicable.
On retrouve dans cette liste des infrastructures de transport importantes, comme le chemin Vanier ou le prolongement du Rapibus dans l’est; ou encore des projets de sports et loisirs très
attendus, notamment en matière de soccer ou de glaces dans l’est. S’ajoute à cela des projets d’infrastructures culturelles phares portés par d’autres partenaires plutôt que la ville, comme le
Bâtiment 9, le Musée régional et les Ateliers du Ruisseau. Finalement, il y a quelques semaines à peine, le conseil était invité à poser des gestes en vue de la relance du centre-ville : on constate aujourd’hui que le milieu reçoit les nouvelles de cette semaine avec une grande inquiétude, à juste titre.
« Le message envoyé aux citoyens, aux organismes, à nos partenaires et à nos associations de commerçants doit être clarifié, Mme Bélisle doit rectifier le tir rapidement et rassurer les gens. On ne peut pas rester les bras croisés et simplement lancer la serviette : ça prend un plan et une vision claire, et on doit être capable de l’expliquer aux gens », a ajouté M. Moran.
