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Candidat de Lucerne : Martin A Roy

Les grands défis de l’ouest de la ville, nous les connaissons tous : une augmentation rapide de la population a créé des carences dans l’offre de services sportifs, culturels et commerciaux, ainsi qu’une saturation du réseau routier. Ce sont des enjeux de taille impliquant des investissements importants pour le développement d’une voie rapide de transport en commun vers les centres-villes d’Ottawa et Gatineau, d’une bibliothèque digne de ce nom, d’infrastructures sportives adéquates et suffisantes et de soutien aux entreprises, existantes et futures, pour le développement d’une offre commerciale locale.

Matin A Roy, un économiste de gestion œuvrant dans le domaine du développement économique depuis une vingtaine d’années, d’abord avec la coopérative Desjardins, puis comme conseiller économique pour le gouvernement du Québec, arrive à point nommé pour relever ces défis. De par son domaine d’expertise, il dispose d’un esprit critique informé pour analyser les impacts économiques des investissements projetés et peut aider le conseil à faire les bons choix. Établi dans Lucerne depuis 5 ans, ce père de quatre enfants impliqué dans des associations sportives d’Aymer (hockey mineur, baseball féminin) et musicien à ses heures, a à cœur de favoriser de saines habitudes de vie chez les jeunes par l’activité sportive et culturelle. Pour lui, il est important que le district de Lucerne et le secteur Ouest soient des milieux de vie complets : qu’on puisse y faire ses courses, son jogging, y pratiquer ses loisirs, y travailler, y vivre, et non pas seulement y dormir. Il joint donc ses forces, ses compétences et son énergie à celles d’Action Gatineau, avec qui il croit pouvoir faire de la politique municipale efficace par une vision commune permettant de parler d’une voix forte et cohérente.

« Dans le sport comme en politique, seul on peut remporter des victoires, mais c’est en équipe qu’on gagne des championnats » – Martin A Roy

Revenant aux débuts d’Action Gatineau, il y a 10 ans, Maxime Pedneaud-Jobin a rappelé qu’à l’époque les gens déploraient un manque de vision pour la ville de la part des élus, ce qui a poussé un groupe de gens à s’interroger sur la vision à se donner. Suite à la publication d’un manifeste dans le Droit, une rencontre de discussion a été organisée où 200 personnes se sont présentées. Les organisateurs, surpris par cette masse de gens voulant s’impliquer positivement, ont ensuite organisé des ateliers et conférences pour continuer à réfléchir et développer une vision commune. Cinq personnes se sont ensuite présentées aux élections municipales pour porter cette vision au conseil. Mais, comme l’a bien exprimé Stéphane Dion « La pensée politique n’a de sens que si elle se transforme en actions ». L’importance de donner forme à cette vision, d’en faire un programme, de le présenter à la population aux élections et de le traduire en actions, s’est rapidement imposée et ainsi, il y a cinq ans, naissait Action Gatineau. En cela, Action Gatineau se distingue de la façon traditionnelle de faire de la politique municipale, allant au-delà de la simple gestion administrative pour travailler au développement économique, social, et culturel de la ville.

Si les enjeux pour un même district ou un même secteur sont sensiblement les mêmes d’un candidat à l’autre, la force d’une équipe réside dans l’établissement de priorités basées sur les valeurs qu’elle a choisi de défendre. La question des bibliothèques, que certains voient comme désuètes à cause des nouvelles technologies, est un bel exemple de l’importance des valeurs communes : dans un monde se tournant vers l’économie du savoir, l’avenir se trouve dans la tête des gens. Les bibliothèques, en tant que sources de développement intellectuel, sont donc plus pertinentes que jamais. Ce sont des milieux de vie où des gens de tous ages passent du temps, s’instruisent ou se distraient. C’est aussi un lieu d’intégration des immigrants, qui y utilisent les ordinateurs pour la recherche d’emploi, l’Internet, ou les outils linguistiques. C’est pour eux un lieu d’intégration économique et sociale. Négliger les bibliothèques, c’est négliger notre avenir. Mais pour mener ce genre de bataille, ça prend une équipe qui croit à la culture!