Alex Cool-Fergus est membre d’Action Gatineau depuis trois ans. Elle s’est engagée lors de la campagne électorale de Caroline Desrochers, car elle aimait ses idées en aménagement durable du territoire.
Pourquoi Action Gatineau? « J’aime l’idée d’avoir les gens qui représentent les citoyens, à l’aide d’une plateforme d’idées qui viennent de la population. J’ai décidé de m’impliquer pour avoir mon mot à dire sur l’environnement dans l’élaboration de la plate-forme. Et dès qu’on s’implique, on se fait des amis, alors ça devient notre réseau social. »
Elle se rappelle le déclic de son implication citoyenne : « On restait dans le Manoir-des-Trembles, derrière un boisé. Mais lors du développement, ils ont tout rasé les arbres. Notre terrain de jeu était détruit pour construire un parc, ce qui est un non-sens. Le voisinage a bloqué les machines avec leurs autos et ils ont parlé avec leur conseiller. Grâce à leur mobilisation, le boisé existe toujours. C’est le premier moment où j’ai compris que quand les gens se mobilisent, ça fait une différence. »
« L’environnement a toujours été important, depuis mon enfance. L’aménagement du territoire est très lié, car si on veut un meilleur environnement, on doit prendre des décisions écologiques. Ça va encore plus loin, car si on veut vivre dans un bon voisinage et avoir un sentiment d’appartenance, on doit avoir des quartiers où les gens s’entraident et se parlent. »
Alex Cool-Fergus est coordonnatrice de projets à la Fédération canadienne des municipalités, pour mettre à profit les meilleures pratiques en matière d’environnement. Elle a été nommée l’une des 25 environnementalistes au Canada âgée de 25 ans et moins. Elle fait d’autres bénévolats, toujours autour des causes qui embrassent l’environnement et l’aménagement territoire. Récemment, elle a été élue au conseil d’administration du CREDO.
Cette soif de s’engager découle aussi de sa famille, très politisée – elle est la fille de Greg Fergus, député fédéral d’Hull-Aylmer : « On parle beaucoup de politique. Au niveau du pallier municipal, on est souvent d’accord, mais au niveau fédéral, nous avons souvent des échanges enflammés. »
L’implication en politique ne lui fait donc pas peur : « Ce n’est pas si difficile de s’impliquer en politique. Je me suis impliquée en politique en raison de ma passion pour l’environnement, pas le contraire. Il faut briser la perception qu’on doit être intéressé par la politique pour s’y intéresser. Ça ne prend pas juste des gens qui font du porte à porte et de grands discours. Il ne faut pas avoir peur du mot « politique ». »
Vous aimeriez vous impliquer avec un groupe de citoyens, mais vous ne savez pas trop comment? Contactez-nous! On vous aidera à trouver une cause, selon vos intérêts et votre temps libre.
