Alors que beaucoup de développement reste à faire dans l’ouest de Gatineau, les candidats d’Action Gatineau Richard Bégin (Deschênes) et François Léveillé (Plateau) s’associent aujourd’hui à un groupe de résidents des rues Dublin, Francfort, d’Orsay, de l’Art-Moderne, du croissant Kilroy et des rues environnantes afin de souligner l’importance pour les citoyens gatinois d’être informés de la façon dont on gère le développement et des changements qui sont apportés aux règlements de zonage. Ils insistent également sur la nécessité pour les conseillers municipaux de mieux consulter les citoyens quand vient le temps d’apporter des changements à leur environnement immédiat.
Ainsi, alors que les rues susmentionnées sont prévues pour accueillir une faible densité de logements, un changement de zonage a été accordé dernièrement pour permettre la construction d’édifices à appartement de 6 étages et 84 logis. Lors d’une réunion tenue à ce sujet, Mme Banville, porte-parole du groupe de résidents présents ce matin, explique: « Quand nous avons acheté nos maisons dans les dernières années, nous avons choisi un environnement que nous aimions. Ce n’est pas acceptable que la Ville modifie considérablement ses plans en si peu de temps, et surtout sans prendre la peine de nous informer ou de nous consulter! »
Pour Richard Bégin, l’exemple d’aujourd’hui n’est pas unique. « En démocratie, le rôle d’un élu, c’est de bien comprendre et représenter les intérêts de ses commettants… en tout temps, et pas seulement en période électorale. Dans divers quartiers, il y a eu des changements de zonage ou dérogations dites mineures sans tenir compte des attentes des citoyens déjà établis, et en dépit même de leur opposition claire et nette lors des consultations publiques, lorsqu’on prenait la peine d’organiser de telles consultations. C’est pour assainir ces processus que nous proposons la création d’un Office municipal de consultation publique, qui serait mis sur pied à même les budgets existants. »
François Léveillé est quant à lui convaincu qu’il aurait été possible d’agir autrement : « en marchant dans les rues voisines, je me suis vite rendu compte que les gens n’avaient pas été informés, encore moins consultés… Et qu’ils ne sont pas d’accord avec ce changement de zonage! Je m’engage non seulement à appuyer ces citoyens dans leur démarche de contestation, mais aussi à informer tous les citoyens de mon district et à les représenter au conseil municipal pour que cela ne se reproduise pas ailleurs. Je pense aussi que nos propositions qui ont pour objet de vulgariser les avis publics et de créer un système d’avertissement pour les changements de zonage vont contribuer à éviter ce genre de situations. »