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Irrégularités et absence de transparence pour les contributions recueillies par Marc Bureau

« Le problème, ce ne sont pas les partis, c’est le financement politique dans son ensemble »


– François Léveillé

Gatineau, le 24 septembre 2013 –  Le candidat et porte-parole d’Action Gatineau pour les questions démocratiques, François Léveillé, a vivement réagi en constatant d’importantes irrégularités dans la façon dont sont recueillies les contributions de M. Bureau et devant son refus obstiné de dévoiler le nom de ses donateurs. Il en a profité pour réitérer ce que son équipe dit depuis longtemps. « La preuve est encore une fois faite : le problème, ce ne sont pas les partis politiques, mais c’est le financement politique dans son ensemble. Ça concerne également les indépendants qui sont aussi vulnérables, sinon plus, que les autres candidats. À Action Gatineau, nous avons pris des mesures importantes en matière de transparence et de contrôle pour le financement. Tous les candidats devraient faire de même pour éviter les dérapages », a déclaré François Léveillé.

M. Léveillé voit dans les agissements du maire actuel une banalisation du financement politique et de la transparence. Il dénonce l’inaction du maire en la matière. « Non seulement il ne suit pas les règles édictées par le DGEQ qui demande aux donateurs d’inscrire le nom de leur employeur, mais il ne leur demande pas non plus de se conformer à la loi, ce qui est aussi une exigence lorsqu’on recueille des contributions. Sachant que M. Bureau a déjà reçu des dons d’individus collusionnaires, il est urgent qu’il prenne des actions pour se conformer et pour agir de façon transparente », a affirmé François Léveillé.

Le porte-parole d’Action Gatineau pour les questions démocratiques considère que ce manquement aux exigences de la loi et ce refus d’agir continuent d’alimenter le cynisme des citoyens envers la vie démocratique municipale. « Lorsqu’on refuse de dévoiler les noms de nos donateurs et qu’on omet de se conformer à la loi, notamment en ne demandant pas l’employeur des donateurs, on continue d’être vulnérable aux magouilles. Nous l’avons vu à la Commission Charbonneau, celles-ci viennent d’une concertation entre donateurs et employeurs. C’est irresponsable et inacceptable. Il faut que M. Bureau réponde aux questions et agisse dans les meilleurs délais », a conclu François Léveillé.