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Relations entre la ville et le monde de l’éducation : « On a les mêmes contribuables et les mêmes jeunes, on devrait travailler ensemble! »

À l’occasion de la cinquième et dernière conférence de presse thématique de la campagne électorale, le candidat à la mairie Maxime Pedneaud-Jobin a présenté les engagements d’Action Gatineau en ce qui a trait aux relations entre la ville et le monde de l’éducation.

Selon lui, il est temps que la ville et les commissions scolaires travaillent ensemble dans un vrai partenariat pour assurer une meilleure gestion des fonds publics, en assurant la pleine utilisation de leurs infrastructures respectives et en mettant ensemble leurs ressources consacrées aux activités pour les jeunes. M. Pedneaud-Jobin croit que, pour y arriver, les institutions publiques doivent d’abord mettre un terme à leur « relations d’affaires ». En se facturant l’un et l’autre pour des locations, cela mène à une sous-utilisation des infrastructures publiques, notamment parce que les partenaires veulent éviter de louer des espaces chez l’autre. « Ça n’a pas de bon sens. Pour acheter la paix avec les commissions scolaires, la ville de Gatineau a harmonisé vers le haut ce qu’elle paie aux commissions scolaires et, pour renflouer ses coffres, elle a relevé sa propre tarification. Résultat : personne n’a d’incitatif à utiliser les installations de l’autre. Considérant que nous avons les mêmes contribuables et que ce sont toutes des infrastructures qui leur appartiennent, notre devoir comme élus est de veiller à leur bonne utilisation. Ça devient plus intéressant de construire en neuf que d’utiliser ce qui existe déjà. Les contribuables gatinois doivent déjà financer presqu’à eux seuls un rattrapage de 1,1 milliards $ dans la réfection des infrastructures existantes, il me semble que c’est assez. Il faut rentabiliser ce qu’on a», a affirmé Maxime Pedneaud-Jobin.

Selon M. Pedneaud-Jobin, de nouvelles ententes permettraient aussi de favoriser l’offre d’activités et de loisirs dans les quartiers, ce qui serait grandement bénéfique pour les familles et les aînés. « Au lieu d’obliger les familles et les aînés à se déplacer dans des infrastructures municipales, on pourrait leur offrir des activités près de chez eux dans les écoles. Ce n’est qu’une question de volonté et un gouvernement d’Action Gatineau s’y attardera dès son élection le 3 novembre », a déclaré Maxime Pedneaud-Jobin.

Le candidat à la mairie Maxime Pedneaud-Jobin croit que pour régler cette question, Gatineau a besoin d’un leadership fort. « Il faut un maire qui ira s’asseoir avec les commissions scolaires pour revoir de fond en comble les ententes que la ville. Ça fait des années que les villes et les commissions scolaires se voient comme des adversaires, il est temps qu’elles travaillent ensembles pour vrai », a-t-il conclu.

Plan d’action pour établir une relation de collaboration entre la ville et le monde de l’éducation

• Renégocier le protocole d’entente avec les commissions scolaires et les établissements d’enseignement sur la base des principes suivants :
o Maximiser l’utilisation des infrastructures existantes et viser la facturation zéro;
o Accroître l’efficacité administrative et financière de chacun des partenaires par la mise en commun des ressources, par exemple, pour les réservations;
o Réduire le décrochage scolaire en stimulant la participation des jeunes aux activités offertes par chacun des partenaires.

• Travailler avec les commissions scolaires pour verdir les cours d’école et créer des parcs-écoles.

• Favoriser la mise en place d’une table permanente de concertation en éducation qui réunira des représentants des établissements d’enseignement, des commissions scolaires et de la ville de Gatineau, afin de construire une culture de collaboration.

• Encourager la STO à négocier avec toutes les commissions scolaires et les établissements d’enseignement un partenariat ayant pour but de favoriser le plus rapidement possible l’émergence d’une culture d’utilisation du transport en commun chez les étudiants, en particulier en assurant le transport de l’ensemble des jeunes du secondaire par la STO.