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Cadre de référence en itinérance : une première à Gatineau

Pour la première fois cet automne, le conseil municipal décidera s’il adopte ou non le cadre de référence et le plan d’action en itinérance.

« S’il est adopté, c’est l’approche de la Ville de Gatineau qui change en matière d’itinérance, explique Renée Amyot, présidente de la Commission GatineauVille en santé. Le cadre de référence et son plan d’action définit le rôle et les responsabilités de la Ville dans la lutte contre l’itinérance en plus de structurer et formaliser ses collaborations internes et externes. L’élaboration du plan d’action s’est déroulée en concertation avec les partenaires, y compris des personnes en situation d’itinérance. »

Les villes ont un rôle déterminant à jouer dans le développement et le maintien de l’offre de services afin de prévenir et contrer l’itinérance notamment par la mise en place d’un programme de déjudiciarisation et de médiation sociale. Comme elles sont des témoins privilégiés, elles peuvent assurer un leadership, aux côtés des différentes instances gouvernementales.

« Il importe à l’avenir de considérer l’itinérance comme un enjeu transversal à considérer lors de l’élaboration ou la révision d’une politique, martèle Mme Amyot. Par exemple, il est primordial de consulter les personnes en situation d’itinérance lors de l’aménagement des parcs afin de tenir compte de leurs besoins et particularités. »

Finalement, comme la construction de logements abordables nécessite plusieurs années, des alternatives de type logement atypique sont envisagés. En juillet dernier, le conseil municipal a adopté une résolution appuyant le Gîte Ami dans son projet de logement de transition avec soutien communautaire. La Ville a également appuyé l’étude du projet de logement modulaire proposé par Mon Chez Nous.

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