À propos de moi
Je suis Maude Marquis-Bissonnette, et j’ai eu l’honneur d’être élue mairesse de Gatineau le 9 juin 2024. Mon parcours académique m’a permis de développer une solide expertise : je suis titulaire d’un doctorat en politiques publiques de l’Université Carleton à Ottawa, d’une maîtrise de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) de Montréal et d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université de Montréal.
Mon engagement en politique municipale a débuté en 2017, lorsque j’ai été élue conseillère municipale dans le district du Plateau. Pendant ce mandat, j’ai eu la chance de m’investir dans des dossiers essentiels comme l’aménagement du territoire, l’environnement, l’habitation et l’économie sociale. J’ai également siégé au conseil d’administration de la Société de transport de l’Outaouais (STO) et de l’Office d’habitation de l’Outaouais, tout en soutenant activement le milieu communautaire, notamment comme vice-présidente du Centre de pédiatrie sociale de Gatineau.
En juin 2022, j’ai commencé à transmettre ma passion pour la gestion municipale en tant que professeure adjointe à l’ÉNAP. J’ai aussi eu l’occasion de partager mes analyses sur les enjeux politiques au téléjournal d’ICI Radio-Canada, dans le cadre du panel de la capitale nationale, entre janvier 2023 et avril 2024. Mon parcours professionnel m’a également amenée à travailler comme planificatrice stratégique à l’échelle régionale et à accompagner de nombreux organismes publics dans le cadre de mandats de consultation.
Je suis profondément attachée à notre communauté et déterminée à continuer à travailler pour le mieux-être de Gatineau et de ses citoyen.ne.s.
Mes fonctions politiques
- Mairesse de Gatineau
- Cheffe d’Action Gatineau
- Mairesse et Vice-présidente, Comité exécutif
- Présidente, Table de concertation du centre-ville
- Membre, Comité-choc en logement
Ma priorité, c’est vous ; c'est de trouver des solutions à vos enjeux quotidiens
Gatineau a évolué pour devenir une des villes les plus dynamiques du Québec. Cette transformation s’est faite avec une croissance économique constante, des investissements stratégiques et évidemment grâce à l’esprit entrepreneurial de plusieurs. Aujourd’hui, Gatineau est une des villes qui croît le plus rapidement au Québec, avec des projets et des initiatives économiques sans précédent.
Depuis que je suis mairesse, nous avons mis de l’avant beaucoup de chantiers en matière de développement économique, notamment:
- La dynamisation commerciale dans tous les secteurs;
- Le positionnement central qu’on donne au centre-ville;
- Le nouveau centre des congrès sur l’île de Hull;
- La refonte de nos services en développement économique;
- Le « chantier » sur l’accompagnement des promoteurs immobiliers.
Au-delà des étiquettes qu’on peut vouloir apposer, je crois sincèrement que je suis la mairesse qui parle le plus de développement économique à Gatineau depuis longtemps. Moi, ça me rend fière.
Il faut développer notre réflexe économique à la ville. C’est un chantier de longue haleine, nécessitant un changement de culture et une vision soutenue. Mon administration y est fermement engagée.
L’environnement occupe également une place de choix dans mes priorités. En réponse aux enjeux climatiques, nous avons doublé le budget du service de transition écologique, renforçant ainsi notre capacité d’action. L’objectif est clair : intégrer la crise climatique dans toutes les décisions municipales. Chaque projet, chaque action, doit être analysé sous le prisme des changements climatiques.
Cela passe, entre autres, par la création d’un service d’expertise interne dédié à la transition écologique, pour évaluer l’impact de nos décisions sur les émissions de gaz à effet de serre et la résilience de notre territoire. C’est une démarche essentielle pour protéger nos milieux naturels et préserver la qualité de vie à Gatineau.
Tous ces efforts vont de pair avec notre engagement envers le transport en commun. Je me suis positionnée comme la guerrière du tramway, et le chemin qu’on a fait depuis mon entrée en poste le démontre bien. Bien évidemment, mon équipe et moi sommes engagés dans la mobilité durable et le transport actif de tous genres puisque nous sommes convaincus que plus d’options en mobilité bénéficie à toute la population.
La construction de logements s’est accélérée ces dernières années, mais force est de constater que ça ne suffit pas comme stratégie pour régler la crise du logement. Beaucoup trop de gens n’ont pas encore accès à un logement qui répond à leurs besoins ou à leur budget. Une meilleure planification de notre développement immobilier est nécessaire. Je veux travailler avec tout le monde – les promoteurs, les citoyens et la ville – des solutions gagnant-gagnant, il y en a.
Je veux proposer des mesures concrètes pour agir sur les nouveaux développements et sur les quartiers déjà bâtis, comme un mécanisme de consultation entre les promoteurs et les citoyen.nes pour que les projets puissent avancer et que les citoyen.nes soient écouté.e.s.
Impossible de traiter de la question du logement sans parler de l’itinérance. Pour relever ce défi-là, c’est essentiel que tous les paliers de gouvernement collaborent. Une ville peut faire sa part sur le terrain avec des haltes-chaleur, des services de buanderie ou des douches, mais Québec et Ottawa doivent fournir les ressources pour construire des logements. Je suis la personne pour entamer ce dialogue.
Mon engagement est d’adopter un nouvel outil que les villes peuvent utiliser: le zonage incitatif. L’idée c’est de cibler certaines zones bien précises à développer, là où on peut l’accueillir, avec un outil gagnant-gagnant AUTANT pour les citoyen.ne.s et la communauté que pour ceux qui souhaite la bâtir. Ceci permettra, entre autres, de développer des milieux de vie mixte et complet, soit avec du logement social, abordable ou familial ou encore afin d’offrir plus d’espaces verts.
Je veux m’assurer de favoriser le développement d’unités résidentielles pour tout le monde, aux bons endroits et de la bonne façon.
Aussi, il faut favoriser le dialogue entre les développeurs et les citoyen.ne.s, avant qu’un projet arrive au conseil. Quand ça arrive, ça permet souvent de régler la plupart des irritants!
Le logement, c’est un enjeu majeur, mais des outils, des modèles, des solutions gagnantes-gagnantes, s’offrent à nous. Il faut les saisir pour que ce qu’on bâtit soit à la bonne place, et que ça réponde au besoin des citoyen.e.s
Nos égouts, aqueducs et routes doivent être mieux financés afin d’en assurer le maintien et répondre aux besoins grandissants de notre communauté. Sous mon leadership, le Plan d’investissement volet maintien (PIVM) de la Ville de Gatineau, donne les orientations pour poser des gestes concrets pour améliorer le quotidien des Gatinois et Gatinoises.
Parmi les investissements à l’étude, notons :
- Routes : Une enveloppe annuelle de 55M$ est prévue pour le pavage, une augmentation de 15M$ par rapport à 2024. Ce montant fait partie des 210M$ prévus sur cinq ans, et pourrait augmenter avec le temps.
- Réseau cyclable : Un effort supplémentaire de près de 5M$ en 2025 est prévu pour sécuriser rapidement le réseau cyclable avec des aménagements permanents et temporaires (une nouveauté !). Cette nouvelle enveloppe permet d’augmenter nos efforts pour la réalisation du Plan directeur vélo.
- Infrastructures d’eau : Près de 40 % du PIVM est consacré aux infrastructures en eau (égouts, aqueducs et usines de traitement des eaux), un investissement majeur pour assurer la durabilité de ces installations essentielles. Il s’agit, par ailleurs, d’une augmentation de 8,3 % de nos investissements en 2025.
L’itinérance et le logement abordable restent au centre de mes préoccupations. Sous mon leadership, et grâce à l’appui de mes collègues au conseil municipal, la ville déploie des mesures concrètes pour soutenir les plus vulnérables et pour favoriser un développement qui reflète notre vision d’une ville inclusive. En itinérance, on investit donc 5 M$ annuellement qui permettront notamment :
- La mise en place d’une équipe municipale dédiée, qui aidera à gérer les campements de fortune;
- La concertation avec les partenaires pour que tous les acteurs impliqués puissent collaborer;
- La construction de logements abordables;
- L’adaptation de nos interventions, notamment avec l’équipe UNIC composée de deux agents du SPVG et d’un intervenant du réseau de la santé. C’est un exemple de réussite sur le terrain qui nous permet d’intervenir de façon plus juste, plus humaine.
Notre investissement, c’est donc un premier pas pour structurer notre action. Prendre le problème de front maintenant était la chose la plus responsable à faire. Attendre nous coûterait plus cher. On fait preuve d’un leadership rassembleur sur le terrain tout en travaillant avec le gouvernement du Québec pour faire évoluer ses programmes, qui doivent répondre à la nouvelle réalité de l’itinérance.
Équipe Action Gatineau
Nos objectifs
Comme nous le constations en 2017, le rôle des municipalités québécoises a beaucoup évolué au cours des dernières décennies. Les villes deviennent progressivement un nouvel ordre de gouvernement qui, en raison de sa proximité avec la population, a une responsabilité particulière de représentation démocratique. Elles doivent de plus en plus assumer des services de deux natures: les services à la propriété et les services à la personne. Ces deux aspects de l’action municipale sont complémentaires et fondamentaux pour générer de la qualité de vie et doivent être reflétés dans les décisions de l’appareil municipal. Les membres d’Action Gatineau valorisent une gestion rigoureuse de l’aménagement par un développement axé sur la densification des zones urbaines, la mise en place de mécanismes de protection des milieux naturels ainsi que la valorisation de l’utilisation des transports collectifs et actifs afin d’améliorer la qualité de vie des familles, des personnes retraitées et des jeunes. Notre objectif est de bâtir des communautés plus complètes où il est possible de vivre, travailler, s’amuser et consommer autour de chez soi. Les résolutions sur l’environnement de la section 5 tiennent compte de la nécessité désormais de lier développement et protection de l’environnement.
Lors du forum sur les services à la population tenu avant la pandémie, les participants ont identifié que l’accès à des logements abordables est l’une des mesures les plus susceptibles de réduire la pauvreté des individus et familles sur le territoire de Gatineau.
Chaque été, depuis plusieurs années, les personnes et familles peinent à trouver des logements abordables. La ville peut et doit jouer un rôle afin d’accroître l’offre de logement en utilisant les outils législatifs dont elle dispose ou en demandant au gouvernement du Québec de nouveaux pouvoirs pour s’assurer que toutes et tous puissent avoir accès à des logements abordables, accessibles et répondant à leurs besoins.
Avec sa population de près de 300 000 habitants, Gatineau est aujourd’hui la quatrième plus grande ville du Québec. Elle constitue, avec Ottawa, un pôle économique intégré de près de 1,5 million d’habitants qui travaillent et vivent des deux côtés des rivières Outaouais et Gatineau, dans des écosystèmes grandement fragilisés par l’accélération rapide d’un réchauffement climatique dû à l’augmentation constante des gaz à effets de serre (GES).
Malgré une prise de conscience de plus en plus grande des élu.es et l’engagement d’un grand nombre de mouvements citoyens, les efforts n’ont pas été suffisamment rapides et d’envergure au cours des 10 dernières années pour contrer l’apparition de phénomènes climatiques d’envergure. Deux crues printanières en trois ans, et une tornade de force jamais vécue entre les deux, ont dévasté plusieurs quartiers de la ville et éveillé les consciences quant à l’urgence d’agir.
La preuve est claire : les gouvernements de proximité que sont les municipalités doivent réduire rapidement les émissions de GES sur le territoire, protéger et soutenir les efforts de la population, renforcer les écosystèmes, et s’adapter là où les dommages économiques, sociaux et environnementaux sont irréversibles. La Ville de Gatineau, en partenariat avec les forces vives de la population, doit avoir le courage politique d’inventer une vie municipale qui puisse mobiliser toutes les ressources disponibles pour que les prochaines générations aient encore la possibilité de rêver d’un monde meilleur. Tel est le sens de la Déclaration d’urgence climatique que signait le Conseil municipal en novembre 2018.
Nous sommes en 2022. Action Gatineau s’engage dans ce marathon qui, nous le souhaitons, saura inspirer la population gatinoise.
La crise de la COVID-19 nous a prouvé à quel point la culture est un pan indispensable de nos vies et l’absence d’activités culturelles au cours des derniers mois a démontré que ce vide a été fortement ressenti. Les membres d’Action Gatineau croient toujours que la culture joue un rôle de premier plan dans l’essor d’une ville. L’identité et la qualité de vie de la population s’affirment lorsque les villes mettent en valeur leur histoire, leur patrimoine et encouragent la production, la diffusion et la consommation des produits de leurs artistes et de leurs artisans. Il en découle un sentiment de fierté et d’appartenance qui stimule l’entrepreneuriat et la vie communautaire.
C’est dans les crises qu’on remarque à quel point la gouvernance, le rôle des élus dans les orientations de la ville et l’importance de gérer les finances publiques avec rigueur sont fondamentales. Les villes sont les gouvernements les mieux placés pour agir efficacement dans un grand nombre de domaines et c’est vers la ville que se tournent les citoyens lorsqu’une crise comme celle qu’on traverse actuellement exige des interventions urgentes. Malgré les avancées sur le plan de la fiscalité, la trop grande dépendance à l’impôt foncier et les limites de cette taxe nous poussent à continuer de diversifier les sources de revenus. Gatineau doit continuer à utiliser sa position stratégique près de la capitale fédérale et la force politique que lui confère sa position de quatrième ville du Québec. En outre les membres d’Action Gatineau continuent d’accorder une grande importance
à la place accordée aux citoyens dans le débat public et à leur capacité réelle d’influencer les décisions qui sont prises. Il est nécessaire de continuer à valoriser les pratiques qui visent à informer et consulter la population au cours du processus décisionnel.
Après la pause provoquée par les mesures de confinement et l’impact économique de la pandémie, Gatineau doit veiller à reprendre ses interventions en matière de développement économique. Notre position géographique et la composition de la population continuent de nous offrir un potentiel incroyable pour faire émerger et attirer des entreprises et des emplois de qualité.
L’après pandémie va moduler les choix que nous ferons au cours des prochains mois et, si la Ville doit poursuivre ses efforts pour faire en sorte d’être à l’écoute des individus et organismes du milieu et travailler en étroit partenariat avec la communauté d’affaires, elle doit intégrer les leçons de la crise que nous traversons afin de repenser son développement. Gatineau doit également soutenir un développement économique qui puisse prendre le virage de la carboneutralité d’ici 2050 de manière innovante et productive, un développement économique qui puisse relever le défi de l’urgence climatique et saisir les opportunités de la transition dans laquelle s’engage les milieux financiers et politiques.
Mes coordonnées
819-968-0817
m.marquisbissonnette@gmail.com
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