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Bilan mi-mandat: « On ne laisse plus les gens décider à notre place »

À mi-chemin du mandat, les élus d’Action Gatineau ont procédé à une réflexion sur leurs principales réalisations et celles à venir.

Sur le plan de l’environnement, Gatineau est un leader dans la réduction de l’empreinte environnementale, avec l’obligation de composter, la limitation des déchets à la rue et des mesures pour réduire la consommation d’eau ainsi que la contamination des cours d’eau.

Au niveau des transports, le projet de train léger progresse tranquillement mais sûrement, la mise en œuvre du plan directeur de vélo est amorcée et la STO connaît une hausse record achalandage, qui nous met en tête de liste parmi les sociétés de transport au Canada, voir en Amérique du Nord. « La priorité pour lutter contre les changements climatiques est le secteur des transports, qui compte pour environ 40 % de nos émissions de gaz à émissions de serre », rappelle Maxime Pedneaud-Jobin, maire et Chef d’Action Gatineau.

Au sujet des services base, qu’il s’agisse du pavage, du remplissage de nids-de-poule, du déneigement et du déglaçage, les changements climatiques ont eu et auront un impact important. Pour faire face à ces défis, les investissements dans le pavage ont été bonifiés de 72% depuis 2013, les budgets de déneigement augmentés de 35% depuis 2013 en plus d’ajouter 1,2 millions dans un projet pilote pour le soufflage des rues, sans compter une augmentation substantielle des ressources pour le remplissage de nids-de-poule (environ 50 000 comblés en moyenne par année auparavant, nous sommes à plus de 70 000 pour 2019).

Malgré ces investissements records, la situation reste difficile. Selon une étude de l’UMQ, les villes du Québec devront débourser 4 G $ pour les 5 prochaines années afin de s’adapter aux changements climatiques. « Nous sommes une ville résiliente, avec un sinistre par année depuis 2017, rappelle M. Pedneaud-Jobin. Nous avons démontré une très bonne gestion de crise, de par le développement d’une expertise importante. Les citoyens ont de leur côté fait preuve d’une solidarité exemplaire! Il faut garder en tête que la Ville a engrangé plusieurs retards sur les projets et les services en raison des sinistres, alors ça fait grimper les coûts. »

Le plus grand accomplissement est certainement le gain des revenus associés à la croissance d’un point de TVQ. Cette réforme en profondeur de la fiscalité municipale est un premier pas pour réduire la dépendance des villes à l’impôt foncier, réduire notre déficit dans l’entretien des infrastructures et permettre à des villes comme Gatineau de continuer à innover en environnement, culture, sports, accueil des immigrants, etc. « Depuis notre tout premier programme en 2013, l’obtention d’un point de TVQ et la diversification des revenus des villes figurent dans nos objectifs principaux, rappelle M. Pedneaud-Jobin. Pendant longtemps on s’est fait dire que ce ne serait pas possible, qu’on rêvait en couleur, que ça ne marcherait jamais… et aujourd’hui, on a une entente qui donnera d’ici quelques années environ 27 millions par année de plus à Gatineau, et surtout qui pour la première fois reconnaît le principe de partage de la croissance d’un point de TVQ avec les villes. »

Ce qui est sur la table pour les 2 prochaines années à venir? Le financement du train léger, le vivre-ensemble, continuer à améliorer la qualité de vie et les services de bases, et bien sûr, repenser les infrastructures pour s’adapter aux changements climatiques.

Vous voulez en discuter avec nous? Nous vous invitons au cocktail de financement le 28 novembre.

https://actiongatineau.org/soyez-de-laction/faites-un-don/