Déménagement possible du programme hockey de l’école secondaire de l’Île à Val-des-Monts
« Action Gatineau a eu raison de s’opposer au protocole : nous devons être des partenaires des commissions scolaires, pas des adversaires »
– Maxime Pedneaud-Jobin
Le candidat à la mairie et chef d’Action Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, a tenu à réagir à la possibilité que le programme hockey de l’école secondaire de l’Île déménage à Val-des-Monts. Selon lui, cet échec aurait pu être évité si la ville de Gatineau faisait preuve de leadership dans ses relations avec le monde de l’éducation. Élément important de son programme, Action Gatineau propose depuis ses débuts de rapprocher le monde municipal et le monde de l’éducation, notamment par la signature d’une nouvelle entente visant la facturation zéro entre la ville et les commissions scolaires.
Le candidat à la mairie considère le déménagement du programme hockey comme un exemple probant des conséquences du protocole conclu entre la ville et les commissions scolaires. Ce protocole instaure officiellement une « relation d’affaires » entre des institutions qui devraient être des partenaires, encourage la sous-utilisation des infrastructures publiques et pénalise les contribuables et les parents. « Pour acheter la paix avec les commissions scolaires, la ville de Gatineau a harmonisé vers le haut ce qu’elle paie aux commissions scolaires pour les infrastructures. De l’autre côté, pour renflouer ses coffres, elle a relevé sa propre tarification. Résultat : les uns n’ont aucun incitatif à utiliser les installations de l’autre. Pour nous, les plus grands perdants d’une logique comme celle-là, c’est le contribuable et les parents qui doivent débourser davantage pour les mêmes services », a déclaré Maxime Pedneaud-Jobin.
Selon M. Pedneaud-Jobin, le nouveau protocole ajoute aussi de la pression sur la ville de Gatineau pour qu’elle construise de nouvelles infrastructures. « Ça devient plus intéressant de construire en neuf que d’utiliser ce qui existe déjà. Les contribuables gatinois doivent déjà financer presqu’à eux seuls un rattrapage de 1,1 milliards $ dans la réfection des infrastructures existantes. Il me semble que c’est assez et qu’il faut d’abord rentabiliser ce qu’on possède déjà », a-t-il conclu.