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Gatineau est assise sur une mine d’or agricole et agroalimentaire

Cette publication est une collaboration spéciale de Claude Sirois, citoyen engagé de la Coopérative de solidarité de la ferme Moore. Les idées et opinions exprimées en ses lignes sont à titre personnel.

Quelques dizaines d’agriculteurs ont participé récemment à un atelier de travail au Centre d’écologie et d’agriculture urbaine de Gatineau à la Ferme Moore. Les citoyens et organismes étaient concertés pour discuter de la meilleure façon d’utiliser les terrains agricoles dans le cadre de l’élaboration du plan de développement de la zone agricole (PDZA) de Gatineau.

Il faut savoir que les terres agricoles représentent 40 % du territoire de Gatineau. Le premier constat de la soirée fut que ces terres fertiles irremplaçables doivent être impérativement protégées contre tout usage non agricole, d’autant plus qu’elles sont situées dans un bassin de population de près de 300 000 habitants qui constituent 73 % de la population totale de l’Outaouais.

Lorsqu’on parle d’agriculture de proximité, de circuit court de distribution, de produits frais, locaux ou du terroir, on parle d’un potentiel agroalimentaire immense, voire de souveraineté alimentaire, avec tous les avantages économiques, sociaux et environnementaux que cela représente.

Bref, la ville de Gatineau est assise sur une mine d’or agricole et agroalimentaire qu’il nous faut mieux connaître et apprécier afin d’en appuyer énergiquement et efficacement un développement harmonieux, pérenne et durable.

Et cela commence par une meilleure connaissance des 66 exploitants agricoles qui opèrent dans les limites de la ville de Gatineau. Ces derniers semblent au rendez-vous. Mais leurs réalisations, leurs capacités, leurs défis, leurs enjeux et leurs besoins semblent méconnus, sous-estimés sinon ignorés.

Demain, je vous écris au sujet de certaines démarches collectives dans le domaine agroalimentaire qui rapportent de bons résultats.

Entre temps, demandons-nous : Comment la Ville, les producteurs et nous, les consommateurs, pouvons mieux faire la promotion de nos fournisseurs agroalimentaires locaux ? Je vous invite à me laisser vos commentaires à ce sujet.