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L’itinérance, une responsabilité collective

Comme plusieurs grandes villes, Gatineau est confronté à une crise de logement qui entraîne une hausse de l’itinérance ces dernières années. Environ 1 000 ménages gatinois sont en attente d’une habitation à loyer modique. Près de 8 900 ménages consacrent plus de 30 % de leurs revenus pour se loger.

En 2018, la Commission Gatineau, Ville en santé, sous la présidence de la conseillère Renée Amyot, a amorcé une réflexion concernant les rôles et les actions que la Ville pourrait assumer en matière d’itinérance, en fonction des domaines d’intervention, soit : prévention, insertion, réinsertion et concertation.

« Depuis quelques années, on constate une augmentation du nombre de personnes vivant en situation d’itinérance à Gatineau, » explique Mme Amyot. « Cette augmentation peut en partie s’expliquer par la pénurie de logements abordables, le faible taux d’inoccupation dans la région et les catastrophes naturelles (inondations et tornade) auxquelles nous sommes confrontées depuis 2017. Pour la première fois de son histoire, Gatineau aura un cadre de référence municipal en itinérance. La Ville figure s’affirme donc dans son rôle face à l’itinérance qui se doit d’être une responsabilité collective. »

Tel que prévu dans notre programme, la Ville de Gatineau a travaillé en étroite collaboration avec les organismes communautaires de lutte à la pauvreté et à l’itinérance, en assumant le leadership sur son territoire. 

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S’adapter et être rassurant