Nouvelles

Perquisitions du Bureau de la concurrence chez Genivar : le chef d’Action Gatineau réagit

Communiqué
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

 

LE MAIRE NE PEUT PLUS NIER LA RÉALITÉ : GATINEAU EST TOUCHÉE

Le chef d’Action Gatineau et conseiller municipal du district de Buckingham, Maxime Pedneaud-Jobin, réagit aux perquisitions effectuées par le Bureau de la concurrence dans les bureaux de la firme Genivar.

« Monsieur le maire doit se sortir la tête du sable et se résoudre à faire son travail de surveillance. C’est aussi à la ville de s’assurer de protéger les contribuables, pas juste à la police. Gatineau doit prendre ses responsabilités et agir d’autant plus que depuis cinq ans, Gatineau est une des villes du Québec où il s’est donné le plus de contrats publics : Rapibus, infrastructures municipales, Guertin, etc. », a déclaré Maxime Pedneaud-Jobin.

Il soutient que lorsque la Commission Charbonneau a commencé à expliquer comment le système de collusion fonctionnait, le maire actuel a affirmé que Gatineau était épargnée par ce genre de choses.

« Plus tard, quand les journalistes nous ont appris que cinq firmes d’ingénierie se sont partagé 80% des contrats donnés à Gatineau depuis 10 ans, l’administration actuelle a continué à nier que Gatineau pouvait être touchée et a accusé Action Gatineau de crier au loup. Aujourd’hui le bureau de la concurrence fait des perquisitions à Gatineau à propos de contrats données par la Ville : l’administration doit se réveiller. Nous vivons dans le même monde que le reste du Québec et nous devons agir », a-t-il poursuivi.

Depuis des mois, Action Gatineau affirme qu’il faut prendre les devants dans la lutte à la collusion plutôt que d’attendre que d’autres fassent le travail à notre place.

« Nous n’avons jamais voulu être alarmiste, nous voulons être responsables », a déclaré Maxime Pedneaud-Jobin.

Action Gatineau redemande donc, encore une fois, à l’administration municipale de faire preuve de leadership et de poser, notamment, les gestes suivants :

– Faire une analyse des contrats donnés au cours des dernières années pour chercher des indices de collusion afin de revoir nos propres façons de faire et d’envoyer des dossiers aux autorités policières.

– D’évaluer la nécessité de suspendre des contrats en cours avec les entreprises concernées par des allégations.

– Considérer la possibilité de faire des appels d’offres sur invitation à des joueurs un peu plus petits.

– Améliorer l’étude des soumissions qui nous sont faites : est-ce que le prix demandé reflète le coût réel que nous devrions payer ? Analyser l’ensemble des extras : étaient-ils justifiés ? Quelle firme a préparé l’appel d’offres ?

– Mettre sur internet non seulement l’ensemble des contrats donnés par la ville, mais les extras associés à chacun des contrats, de façons accessible et compréhensible.

Partout au Québec, des maires font ce genre de gestes et envoient des dossiers à la police. À Gatineau, on attend que les autres règlent nos problèmes à notre place. Il faut changer cette mentalité, prendre nos responsabilités, assumer du leadership.