Selon une étude réalisée par quatre chercheurs de l’Université du Québec en Outaouais, l’Université de Montréal et l’Université du Québec à Montréal, les surfaces gazonnées tondues régulièrement favorisent les îlots de chaleur.
Les chercheurs ont comparé en 2015 la performance environnementale de quatre types de végétation basse sur quatre sites différents situés à Montréal et à Laval : des champs d’herbes non entretenus, des arbustes non entretenus, des haies faiblement entretenues et des surfaces gazonnées tondues.
Les chercheurs Jérôme Dupras, Xavier X. Francœur, Danielle Dagenais et Christian Messier ont constaté que l’écart entre la température maximale du gazon et celle des arbustes non entretenus peut même atteindre vingt degrés Celsius.
Pour améliorer la biodiversité et transformer en îlots de fraîcheur, Myriam Nadeau, conseillère de Pointe-Gatineau, a d’ailleurs favorisé la végétalisation du boulevard Gréber.
Pour en savoir plus: actiongatineau.org/nouvelles/ilots-de-chaleur-urbains-le-role-des-villes