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Richard Bégin s’insurge contre le laxisme en matière d’environnement à Gatineau

Le fait que des citoyens aient dû se battre pendant des mois et des mois pour des raisons environnementales (déboisement, enfouissement d’un ruisseau) dans les dossiers du Village Riviera (Limbour) et du Domaine des Frênes (Aylmer) soulève d’importantes questions quant à la gestion des dossiers environnementaux à Gatineau.  Richard Bégin, candidat d’Action Gatineau dans le District de Deschênes, partage les préoccupations et l’irritation des citoyens face à ces enjeux majeurs.

Bien des citoyens estiment avec raison avoir été victimes d’un certain laxisme de la part des élus de Gatineau responsables du dossier de l’environnement.  Pourtant, la Ville de Gatineau dispose de commissions importantes comme le Comité consultatif sur l’environnement et le développement durable (CCEDD) et le Comité consultatif d’urbanisme qui, en principe, devraient être à l’écoute des citoyens et surveiller de près ce genre de dossiers sensibles.   Il est pourtant facile de garder à l’esprit les pertes financières et autres dommages et inconvénients majeurs encourus par les propriétaires de la rue Lafrance qui furent obligés d’abandonner leurs résidences flambant neuves en raison de risques de glissements de terrains qui avaient été ignorés.

Que ce soit dans le dossier du Village Riviera ou dans celui du Domaine des Frênes, qui ont défrayé les manchettes au cours des deux dernières années, les citoyens « se sont sentis abandonnés et laissés à eux-mêmes face à une situation problématique qu’ils ont eu le courage de dénoncer », constate M. Bégin avant d’ajouter : « Je sais que plusieurs d’entre eux se sont endettés pour défendre leur point de vue.  C’est le manque d’empathie et de transparence de certains élus dans ces dossiers et celui de l’ancien hippodrome d’Aylmer (Parc Connaught) qui m’ont incité à plonger dans la campagne électorale ».

Membre de l’Ordre de Gatineau et bénévole engagé de longue date dans la protection de l’identité et du développement harmonieux d’Aylmer, Richard Bégin ne pouvait tout simplement plus tolérer que des centaines de citoyens raisonnables, responsables et respectables puissent être aussi cavalièrement traités, avec autant d’indifférence sinon de mépris.

En plus de son engagement à faire de la ville un partenaire des citoyens et citoyennes dans des dossiers environnementaux, le candidat d’Action Gatineau dans Deschênes entend aussi demander à ses collègues d’appuyer le « Fonds d’aide aux citoyens en matière municipale » de la Ligue d’action civique. Cette dernière travaille présentement à constituer le Fonds pour permettre aux citoyens et citoyennes qui le désirent d’obtenir une aide financière pour défendre leur cause devant les tribunaux.  « C’est une idée très intéressante qui mériterait un appui de la ville de Gatineau afin de permettre à ses citoyens d’agir sans que la question financière soit une contrainte. C’est une injustice pour des citoyens d’avoir à prendre en charge financièrement une cause aussi noble que celles dont il a été question à Gatineau », a expliqué Richard Bégin.

Ce Fonds serait d’autant plus utile que les villes sont appelées à intervenir de façon plus directe dans les dossiers environnementaux. À la suite d’un jugement prononcé il y a quelques mois à Laval dans des causes similaires au Domaine des Frênes et au Village Riviera (selon ce jugement rendu le 18 avril 2013 dans l’affaire Rosa Nova à Laval, les projets résidentiels ne sont plus tenus d’obtenir préalablement une autorisation du ministère de l’Environnement pour être approuvés par une municipalité), M. Bégin constate avec une certaine inquiétude que le gouvernement du Québec vient de transférer aux municipalités de nouvelles responsabilités en matière d’environnement :  « Il importe, affirme M. Bégin, que les élus soient foncièrement sensibles à ces questions environnementales, qu’ils soient crédibles et qu’ils s’acquittent convenablement des responsabilités vitales qui leur sont dévolues à cet égard. L’appui à ce Fonds serait un geste concret. »

Il estime par ailleurs que les citoyens et les professionnels de la fonction publique gatinoise, qui ne demandent pas mieux que de donner leur plein rendement, méritent une meilleure direction pour ce qui est de l’environnement, de l’urbanisme et de quelques autres domaines.  Or, les citoyens lui ont déjà soumis une foule d’idées intéressantes, lors de son porte-à-porte; ces suggestions, il entend les faire valoir aves l’appui de ses concitoyens et des associations de résidants qui, somme toute, demeurent les meilleurs défenseurs de notre environnement.